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L’Association des Amputés de guerre s’est engagée à améliorer la qualité de vie des Canadiens amputés.

Nous nous souvenons des anciens combattants amputés

MONTRÉAL, le 11 novembre 2021 – Parmi les milliers d'anciens combattants canadiens qui ont été blessés pendant leur service lors des deux guerres mondiales, certains sont revenus avec des membres en moins. Unis par ce lien commun, ces anciens combattants amputés qui avaient servi leur pays en temps de guerre se sont par la suite employés à améliorer la qualité de vie de générations de personnes amputées.

Sidney Lambert (1887 – 1971), lieutenant-colonel et aumônier militaire, s’est enrôlé au sein du régiment de Calgary au début de la Première Guerre mondiale et a servi en Angleterre et en France. En 1916, il a perdu sa jambe gauche au-dessus du genou au cours de la bataille d’Ypres dans le nord de la Belgique.

Pendant sa convalescence, M. Lambert a pour la première fois l’idée de créer une association nationale qui viendrait en aide aux personnes amputées, aujourd’hui connue sous le nom de l’Association des Amputés de guerre. En 1920, Sidney Lambert devient le premier président national de l’association et porte à l’attention du gouvernement divers problèmes concernant les pensions des vétérans.

Ce sont des anciens combattants amputés de la Première Guerre mondiale, comme M. Lambert, qui ont accueilli par la suite les vétérans amputés de la Seconde Guerre mondiale, les aidant à s'adapter à leur nouvelle réalité et partageant avec eux ce qu'ils avaient appris.

Réal Côté (1921 – 2009) s’est enrôlé dans l’Aviation royale canadienne en 1942. Un an plus tard, il est envoyé outre-mer. C’est en Angleterre qu’il est blessé et perd alors une jambe. Après avoir été soigné dans un hôpital de Londres, il revient au Canada.

Robert Duplessis (1922 – 2011) a servi avec le régiment Black Watch et a combattu en Normandie, en France, où il a été gravement blessé. Ses blessures entraîneront l’amputation d’une partie de sa main droite. À son retour au pays, M. Duplessis se joint à la succursale de Montréal de l’Association des Amputés de guerre et en devient le président.

Au fil des ans, les amputés de guerre ont pris conscience que leur expérience et leurs connaissances pourraient aider bien d’autres gens. Ils ont donc instauré des programmes à l’intention de toutes les personnes amputées, notamment le Programme pour enfants amputés (LES VAINQUEURS), lequel offre une aide financière pour l’achat de membres artificiel et du soutien moral. Louis Bourassa, directeur de ce programme et lui-même amputé à la jambe droite en raison d’un accident, raconte : « À une époque où le handicap était souvent considéré comme un tabou dans la société, M. Lambert, M. Côté et M. Duplessis ont prouvé qu'ils ne se laissaient pas freiner par leur amputation. Leur devise était "C’est ce qui reste qui compte" ».

« Bien qu'ils se considéraient comme des "gars ordinaires", ces anciens combattants ont laissé un héritage important à plusieurs générations d'amputés », poursuit M. Bourassa. « En ce jour du Souvenir, nous rendons hommage aux vétérans afin que le souvenir de leurs sacrifices se perpétue. »

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Sidney Lambert, Réal Côté et Robert Duplessis

Source :

Marie-Ève Julien
Gestionnaire, Division des communications
514 398-0494 ou 1 800 265-0494
Cellulaire : 514 560-5459
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